Depuis ma formation à l’école de Police, j’ai appris.
Sur moi.
Sur les autres.
Sur la société.
J’ai croisé des centaines de visages, travaillé dans plusieurs services, traversé des situations parfois dures, parfois belles.
Un quotidien riche. Un travail intéressant. Un salaire correct. De bons collègues. Du temps libre.
Bref : tout pour être bien
Mais il me manquait quelque chose.
Une idée me trottait dans la tête.
Un besoin de concret.
Un désir de changement.
Construire quelque chose de mes mains.
Passer de l’imaginaire à la réalité n’est pas simple.
Recommencer à zéro à 35 ans l’est encore moins.
C’est un saut dans l’inconnu, une remise en question, l’acceptation du risque… et de l’échec possible.
Mais au fond, est-ce que ce n’est pas ça, « vivre » ?
Trop de personnes se contentent d’exister.
De rester dans une routine rassurante, même si elle est insatisfaisante.
C’st un faux sentiment de sécurité.
2025 est mon point de départ.
Pourquoi la boulangerie ?
Grand fan de pizza napolitaine, ce qui m’a amené à acheter un pétrin, un four puis des bouquins.
Et petit à petit je suis tombé dans l’univers de la panification.
Puis j’ai découvert la boulangerie : ses techniques, son savoir-faire.
Ça aurait pu rester un simple passe-temps.
Mais un soir, 23h30, iPad à la main, je tombe sur une vidéo :
Un boulanger japonais, formé en France, qui travaille la nuit entière pour que ses pains et viennoiseries soient prêts à l’aube.
J’ai trouvé ça inspirant. Noble.
Et surtout, je me suis dit « Pourquoi pas moi ? »
À partir de là, cette idée me revenait sans cesse : au travail, pendant mes séances de sport.
J’en ai parlé avec mes proches.
J’ai pesé le pour et le contre.
Et j’ai décidé de sauter le pas.
Parce qu’à trop réfléchir, on reste immobile.
Seul le mouvement crée le changement.
C’est ainsi qu’en 2025, j’ai choisi de me lancer.
De suivre mon instinct.
Et de m’inscrire au CAP Boulanger à distance.
De tenter ce nouveau départ, de faire ce pari risqué et de débuter une nouvelle aventure.
