Du bleu au blé

Et le sport dans tout ça ?

Comme tu le sais sans doute pas, je suis un grand fan de sport. Collectifs, individuels, peu importe : dès qu’il y a un ballon, que ça bouge et qu’il y a un peu de compétition.. je suis partant.

J’ai grandi avec les films de Stallone, Van Damme et Schwarzy, alors forcément, j’ai toujours aimé les sports de force. En 2014, j’ai passé un BPJEPS de coach sportif sur un an avec mon frère. Mais je n’ai pas exercé très longtemps, car j’ai ensuite quitté cet univers pour celui de la police.

Depuis, la musculation est ancrée dans ma routine, avec en moyenne 5 séances par semaine. Mais il y a deux ans, j’ai eu envie d’autre chose et c’est là que la course à pied est entrée dans ma vie. J’ai acheté ma seule et unique montre de running, la Garmin Forerunner 955, sur un coup de tête alors que je me trouvais en voyage à l’étranger. Au départ, j’effectuais trois petites sorties par semaine. Puis, j’ai augmenté la cadence, les distances… jusqu’à atteindre des semaines à 120-130 km de running. Mon record étant 200km en une semaine !

La course, c’est bien plus qu’une simple activité physique. C’est un moment à moi, une forme d’introspection. Je cours, je pense, je réfléchis, je trouve des solutions à mes problèmes, je prends du recul sur ma vie. Et puis, on ne va pas se mentir, courir permet de bruler des calories et donc de manger plus. Franchement, qui dirait non à une pizza napolitaine 4 fromages sans culpabiliser ?

Ma seule course officielle : la douche froide

Côté course officielle, j’ai tenté une fois l’expérience : un trail nocturne de 22 km en pleine forêt de Montmorency. Plus de 800 m de dénivelé positif, sous la pluie de nuit, dans la boue, avec une frontale comme seule lumière. Autant dire que j’ai été vacciné. J’en ai pas refait depuis.

Dernièrement, j’ai entamé une formation en boulangerie. Un virage pro assez radical, et physique ! On reste debout non-stop, on piétine, on bouge beaucoup, on soulève des charges (cuve de pétrin, sacs de farine), on enchaîne les gestes… Et dans un fournil de bonne taille, on accumule pas mal de pas dans la journée.

Forcément, j’ai dû réajuster mon planning sportif ayant moins de temps libre.

📅 Mon planning actuel

Voici à quoi ressemble ma semaine aujourd’hui :

Lundi matin (avant le boulot) : départ 05h30 pour 16 km de course + 45 min de muscu

Mardi midi (pause repas) : départ 12h00 pour 10 km de course

Mercredi matin : départ 05h30 pour 16 km + 45 min de muscu

Jeudi matin : départ 05h30 pour 16 km + 45 min de muscu

Vendredi midi : départ 12h00 10 km

Samedi après-midi (après le stage) : départ en fin d’aprèm pour 12 km

Dimanche matin : départ 05h30 pour 20 km + 45 min de muscu

Soit environ 100 km de course par semaine et 4 à 5 séances de muscu, selon la fatigue.

😴 Le prix à payer : sommeil de plomb à 20h30

Je te cache pas que je commence à sentir la fatigue. Le soir, il est à peine 20h30, et je suis déjà en train de bailler. Le corps réclame du repos, et j’essaie de l’écouter.

Alors oui, je ne sais pas combien de temps je tiendrai à ce rythme. Mais pour l’instant, je m’accroche. Car entre le fournil, les runs matinaux et la salle de muscu, c’est tout un équilibre qui s’est mis en place.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *